• 1

    Je suis là, invisible à tes yeux mais pourtant tu sais que je suis près de toi, quand je frappe, je suis irréversible. Il est souvent bien dur de fuir.

    Qui suis-je ?

    L'amour ? allez en 2

    La mort ? allez en 6


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  • 2

    Loulie regarda par la fenêtre du train, les arbres et les feuillages défilaient à toute vitesse pour ne plus former qu'un amas vert parsemé de tache oranges et grises. Elle ouvrit la lettre qu'elle tenait dans la main, brisant le sceau rouge orange qui la maintenait fermée.

    " Ma petite Jade, je t'écris pour te dire combien je t'aime et combien mon cœur bat quand je pense à toi. Tu es un soleil rayonnant sur l'ombre des affaires étranges qui entourent mon métier d'inspecteur. Mary me dit de passer te voir au lieu de t'écrire, que nous sommes au XXème siècle et que j'ai une voiture car je suis riche. Mais ma richesse ne vaut rien sans toi et je reste prisonniers de ces bureaux où mon supérieur ne veux pas me laisser m'en aller. J'aurais pu être ouvrier, mais à la peur de ne jamais pouvoir t'offrir une de ces robes dont tu rêves, j'ai su ce qu'il fallait faire. J'aimerais tant voir ton sourire, alors je t'ai acheté ce qu'on appelle un appareil photographique, cela reproduit une image que l'on imprime. Le postier doit l'amener avec cette lettre, renvoie moi ton visage heureux et comblé.

    Je t'aime de toute mes forces,

    Christian"

    Loulie laissa couler amèrement une larme sur sa joue, on lui avait apporté ce colis et ce mot ce matin, avant qu'elle quitte Munich. Cette lettre n'était jamais arrivée à sa destinataire et cela la rendait triste. Quelle étrange sentimentale Loulie était, il lui fallait en tout les cas réunir les personnes pour leur bonheur. Mais cette fois, impuissante témoin d'une histoire passée d'un siècle, elle eu envie de revenir en arrière pour rencontrer Jade et Christian. Tout doucement, dans le wagon vide, elle sortit le vieux polaroïd de son emballage en tissus. Il était coloré de milles couleurs mais à la fois rouillé et ses bords abîmés. Une merveille. Loulie le prit entre ses mains et le retourna pour se prendre en photo : lorsqu'elle pressa le bouton, la lumière trop blanche pour être naturelle l'éblouit.

    Si vous avez trouvé la photo de Jade allez en 3

    Sinon allez en 4


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  • 3

    Vous avez gagné l'indice - O reine ! sur ma peau je trace des cercles rouges. -

    Loulie se réveilla dans le noir, un froid mordant traversait le train qui se déplaçait dans un bruit de tracteur. Les sièges de cuir étaient devenus en bois. Le polaroïd était posé flambant neuf sur les genoux de Loulie et une lettre écrite en pattes de mouches était dépliée sur la tablette, un encrier juste à côté. En se penchant dessus, Loulie reconnut son écriture, sa propre écriture sur le papier. Elle se pencha sur la lettre pour déchiffrer les quelques mots griffonnés:

    "Mon amour, Christian. J'arrive de Munich et je serais dans peu de temps à Hanovre, le postier te donnera cette lettre avant que je ne descende du train, lis-la bien avant de t'approcher de la fenêtre et de me regarder. Je sais qu'enfin nous pourrons nous embrasser, mais regardes un peu ma photo. Je souris, suis-je assez jolie ? J'espère que je te fais ainsi une jolie surprise. Mais j'arrête bien d'écrire car je pense a ton impatience au moment où tu me lit, de me serrer dans tes bras. Je suis là !

    Jade"

    Loulie cligna des yeux, surprise, puis quand elle regarda au sol, elle trouva la photo qui s'était imprimée lorsqu'elle s'était prise avec le polaroïd. Avec stupeur, elle vit que c'était celle qu'elle avait trouvé dans le grenier de sa grande tante, avant de partir. Elle venait de remonter le temps, théorie irréelle qui venait pourtant de s'appliquer à son corps et à ses pensées.

    - Mademoiselle, votre lettre est-elle prête ? ;

    Loulie leva les yeux sur l'homme en casquette bleue qui tendait la main, elle y posa le papier et la photo, le poignet tremblant.

    - Merci, Christian sera très heureux. ;

    Christian ? Loulie cligna des yeux et le train crissa. Un homme passa en courant dans le wagon pour signaler que le train s'était arrêté.

    Une carte tomba de la poche de l'homme à la casquette bleue, vous la ramassez ? Allez en 7

    Sinon, allez en 8


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  • 4

    Loulie se réveilla dans le noir, un froid mordant traversait le train qui se déplaçait dans un bruit de tracteur. Les sièges de cuir étaient devenus en bois. Le polaroïd était posé flambant neuf sur les genoux de Loulie et une lettre écrite en pattes de mouches était dépliée sur la tablette, un encrier juste à côté. En se penchant dessus, Loulie reconnut son écriture, sa propre écriture sur le papier. Elle se pencha sur la lettre pour déchiffrer les quelques mots griffonnés:

    "Mon amour, Christian. J'arrive de Munich et je serais dans peu de temps à Hanovre, le postier te donnera cette lettre avant que je ne descende du train, lis-la bien avant de t'approcher de la fenêtre et de me regarder. Je sais qu'enfin nous pourrons nous embrasser, mais regardes un peu ma photo. Je souris, suis-je assez jolie ? J'espère que je te fais ainsi une jolie surprise. Mais j'arrête bien d'écrire car je pense a ton impatience au moment où tu me lit, de me serrer dans tes bras. Je suis là !

    Jade"

    Loulie cligna des yeux, surprise, puis quand elle regarda au sol, elle trouva la photo qui s'était imprimée lorsqu'elle s'était prise avec le polaroïd.

    - Mademoiselle, votre lettre est-elle prête ? ;

    Loulie leva les yeux sur l'homme en casquette bleue qui tendait la main, elle y posa le papier et la photo, le poignet tremblant.

    - Merci, Christian sera très heureux. ;

    Christian ? Loulie cligna des yeux et le train crissa. Un homme passa en courant dans le wagon pour signaler que le train s'était arrêté.

    Une carte tomba de la poche de l'homme à la casquette bleue, vous la ramassez ? Allez en 7

    Sinon, allez en 8


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  • 5

    Il est parfois dur de prédire l'avenir, mais lorsque Loulie se réveilla dans le train à nouveau, elle sut que rien ne se passait normalement. Sa manchette était remontée et elle pouvait lire l'inscription "9" sur son bras.

    La scène se reproduisit exactement comme elle l'avait vécu avant que le train n'explose. Elle pouvait remonter réellement le temps ? Forcée de l'admettre, elle regarda son bras "9" et en déduit que le chiffre représentait un certain nombre de vies, comme les chats.

    allez en 8


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